Jamel Debbouze, né le 18 juin 1975 à Paris, est un humoriste, acteur, producteur, producteur exécutif français d'origine marocaine.
Il se produit seul en scène dans des spectacles de
one man show ou de
stand-up et a joué dans de nombreux films.
Jamel Debbouze naît dans le 10e arrondissement de Paris le 18 juin 1975. Ses parents, originaires de Taza, se réinstallent au Maroc en 1976, puis reviennent en France en 1979. Ils habitent Trappes en Yvelines à partir de 1983, où Jamel Debbouze — l'aîné de la fratrie — et Mohamed, Hayat, Karim, Rachid et Nawel passeront leur enfance.
Le 17 janvier 1990, alors qu'il traverse les voies à la gare de Trappes, Jamel est happé par le train Paris-Nantes lancé à 150 km/h. Il perd l'usage de son bras droit à la suite de cet accident
[1], au cours duquel un autre jeune homme, Jean-Paul Admette, trouve la mort. Jamel Debbouze a été poursuivi pour homicide involontaire suite à la mort du jeune homme et a obtenu un non-lieu par manque de preuves
[2].
Remarqué par Alain Degois (dit Papy), directeur de la compagnie théâtrale d'improvisation Déclic Théâtre, Jamel Debbouze fait ses débuts au théâtre et va en finale du championnat de France junior de la Ligue d'improvisation française.
En 1995, il est repéré par les patrons de Radio Nova, Jacques Massadian et
Jean-François Bizot, qui vont le rendre célèbre (Jacques Massadian deviendra d'ailleurs son agent). Il débute alors sur Radio Nova, avec sa chronique
Le Cinéma de Jamel qui débute juste avant l'émission hip-hop
le cut-killer show, puis il fait ses débuts télévisuels vers 1996-1997 sur Paris Première, chaîne du câble assez confidentielle à l'époque dans une émission coproduite par Radio Nova et la chaîne. Il lance la version télévisée du
Cinéma de Jamel sur Canal+ en 1998 à la télévision. Sur cette même chaîne, il participe peu après à la série à succès,
H, aux côtés, entre autres, des comiques Éric et Ramzy.
Il joue dans des films comme
Zonzon (1998),
Le fabuleux destin d'Amélie Poulain (2001) et
Astérix & Obélix : Mission Cléopâtre (2002) qui ont beaucoup de succès en France.
Il fait une apparition dans le clip
Les sales gosses de
Dadoo, ainsi que dans celui de
Tomber la chemise (Zebda).
En 2005, sort le film
Angel-A, réalisé par
Luc Besson.
En 2006, il tourne dans le film historique
Indigènes (qu'il coproduit), rendant hommage aux soldats nord-africains ayant combattu pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale. Pour ce film, il reçoit avec
Samy Naceri,
Roschdy Zem,
Sami Bouajila et
Bernard Blancan le prix d'interprétation masculine de la 59e édition du Festival de Cannes.
Toujours en juillet 2006, il présente le
Jamel Comedy Club sur Canal+ et sort aussi en DVD.
Proche du roi du Maroc,
Mohammed VI, et soutenu par des amis de poids comme
Luc Besson et
Gérard Depardieu, Jamel Debbouze ambitionne depuis quelques années de doter son pays d'origine d'un « Hollywood du désert », un ensemble de studios de tournage qui assurerait du travail à de nombreux marocains.
En avril 2008, Jamel Debbouze inaugure son théâtre, le
Comedy Club, au 42 boulevard Bonne Nouvelle à Paris
[3]. L'objectif est de permettre à de jeunes talents de la scène comique d’éclore. Cette salle, implantée dans un ancien cinéma parisien, peut accueillir jusqu’à 120 spectateurs
[4].
Jamel Debbouze et
Mélissa Theuriau ont célébré leur mariage le 7 mai 2008 au domaine de l'Abbaye des Vaux de Cernay à Cernay-la-Ville (Yvelines). Le mariage a été célébré par le père
Guy Gilbert. La célébration se poursuit le lendemain à Marrakech au Maroc
[5]. Ils ont un fils prénommé Léon, né le 3 décembre 2008.
Jamel Debbouze est parrain d'une association nommée « L'heure joyeuse » et de l'association R.Style, collectif d'artistes hip-hop, Dj, graffeur, danseur, etc.
En 2005, il décide de parrainer le collectif Devoirs de Mémoires.
En janvier 2009, il lance une action humanitaire en faveur de la population de Gaza suite à l'attaque israélienne
[6].